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La tête aux voyages

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Juliette Faliu

Juliette Faliu

Le philosophe à deux roues

  • Publié le 16 janvier 2019
  • à 00:04

Se déplacer à vélo

Vous le savez sûrement, la Nouvelle-Zélande regorge de beaux paysages et de nature. Nous avons choisi cette destination avec Benoît pour profiter de grands espaces, d’une géographie variée et changeante.

Or, parcourir un pays suppose de choisir un mode de locomotion. De notre côté, c’est le vélo qui a été choisi, pour son impact écologique très faible, pour sa capacité à garder le conducteur en forme (voire à lui faire améliorer ses performances), pour la possibilité offerte de couvrir de bonnes distances en une journée (de 60 à 90km) tout en profitant du voyage. Car même si la voiture permet d’aller plus vite, elle influe fortement sur la manière dont on vit son voyage, et souvent (mais pas toujours), aller vite, c’est un peu comme manger vite : on se goinfre de belles vues mais un un tour de main, tout a été vu et goûté. Notre philosophie du voyage est celle de l’imprégnation. Des paysages, du mode de vie, de la culture. Ce n’est pas toujours possible, mais quand ça l’est, il faut en profiter, et le vélo permet de trouver cet équilibre entre l’efficacité des trajets et la possibilité de se laisser traverser par son environnement.

Prendre le temps

Aujourd’hui, sur la route vers Milford Sound, nous sommes passé voir les formations créées dans la roche par le courant de la rivière Cleddau (The Chasm Walk). Mangée par la pression et le passage de l’eau, la roche s’est transformée en une succession de caves, de voûtes, de creux et de bassins. Mais nous n’avons pu profiter de ce cadre exceptionnel qu’une dizaine de minutes, avant de remonter dans le bus qui nous conduisait au plus célèbre fjord de la Nouvelle-Zélande. Un goût de trop peu, une sensation bête d’être restée totalement à côté de la plaque m’a fait prendre conscience d’une évidence que je n’avais jusqu’ ici pas vraiment formulée : les paysages exceptionnels et les endroits grandioses méritent du temps. Exactement comme un grand tableau de maître. La nature, comme l’art, demande du temps. Sans pousser plus loin la comparaison, il m’est apparu évident que cinq minutes d’observation ne permettent pas de profiter de ce que l’on a sous les yeux ou de s’imprégner de l’atmosphère d’un lieu.

Et c’est là où le vélo (et bien entendu, la marche), présente un de ses principaux avantages, laisser du temps aux montagnes, au ciel, à la terre du lieu que vous visitez, le temps de vous rentrer dans la tête…

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